Données numériques de niveau 1 de l'Inventaire des terres du Canada

Potentiel agricole des terres

Échelle : 1/250 000
Projection : lat./long.
Résolution : 0,00024414 degrés
Feuille de carte de la SNRC : 31f

Schéma des attributs

Toutes les cotes de potentiel agricole originales étaient exprimées sous forme de 24 champs dans la table des attibuts de polygone (pat). Dans la présente version, cette information est normalisée dans la table des composantes (cmp) afin de faciliter les interrogations complexes. Les données dans la table des composantes (cmp) peuvent être reliées à la table des attributs de polygone (pat) par l'entremise du champ cli.

La table des attributs de polygone (pat) originale a été renommée oldpat et est incluse en guise de référence seulement.

Cette couverture ne s'applique pas à l'eau.

Classes valides

1. Aucune limitation importante
2. Limitations modérées, mesures de conservation ordinaires requises
3. Limitations assez graves, gamme restreinte de cultures possibles ou mesures particulières de conservation nécessaires
4. Limitations très graves
5. Culture des plantes fourragères, travaux d'amélioration possibles
6. Culture des plantes fourragères, aucune possibilité de travaux d'amélioration
7. Aucune possibilité pour la culture ni pour le pâturage permanent
0. Sols organiques
W. Plan d'eau
F. Réserves forestières
N. Parcs nationaux
U. Zone urbaine
P. Parcs provinciaux
?. Zone non cartographiée

Sous-classes de limitations valides

C. Climat défavorable
D. Structure indésirable et/ou faible perméabilité du sol
E. Érosion
F. Faible fertilité
I. Inondations causées par des cours d'eau ou des lacs
M. Manque d'humidité
N. Salinité
P. Pierrosité
R. Roc solide
S. Cumul de caractères défavorables du sol
T. Relief
W. Surabondance d'eau
X. Cumul de désavantages mineurs

Classes d'irrigation valides

Y. Composante irriguée
N. Composante non irriguée

Exposé

Dans cette classification, les sols minéraux sont regroupés en sept classes en fonction de l'information tirée de l'étude du terrain. Les sols des classes 1, 2, 3 ou 4 peuvent soutenir une production continue de grandes cultures, alors que ceux des classes 5 et 6 ne se prêtent qu'à la production de cultures fourragères vivaces, tandis que ceux de la classe 7 ne conviennent ni à l'un ni à l'autre.

Voici quelques-uns des facteurs importants sur lesquels repose la classification :

  • Les sols seront bien gérés et cultivés, sous un régime hautement mécanisé.
  • Les sols nécessitant des améliorations, y compris le défrichage, que l'agriculteur peut réaliser lui-même de façon économique, sont classés d'après les limitations ou les risques liés à leur utilisation, une fois les améliorations apportées. Les sols nécessitant des améliorations dépassant les moyens financiers de l'agriculteur sont classés en fonction de leur état actuel.
  • Les facteurs suivants ne sont pas pris en compte : la proximité ou l'éloignement des marchés, l'état des routes, l'emplacement, les dimensions des exploitations agricoles, le régime foncier, les modes de culture, les compétences ou les ressources personnelles des exploitants et le risque de dommages aux cultures attribuables aux tempêtes.

La classification ne tient pas compte du potentiel des terres pour la production d'arbres, de fruits à noyau, de petits fruits et de plantes ornementales ni pour la récréation et la faune.

Les classes sont basées sur le degré, plutôt que sur le genre, de limitations à l'agriculture. Chaque classe regroupe de nombreux types de sol, et nombre des sols appartenant à l'une ou l'autre des classes nécessitent une gestion et des traitements différents.

Dans le cas des provinces autres que la Saskatchewan, l'Alberta et la Colombie-Britannique, on ne fait aucune distinction entre les terres irriguées et celles qui ne le sont pas.

En Saskatchewan et en Alberta, on classe de nouveau les terres en fonction de leur utilisation actuelle, mais on fait également la distinction entre les terres irriguées et celles qui ne le sont pas.

Il ne sera jamais justifié d'irriguer les terres de la classe 6 ou 7 puisque les avantages découlant de l'irrigation seraient négligeables.

Sur les cartes des terres agricoles dans l'Inventaire des terres du Canada, les symboles associés à une zone irriguée sont imprimés en rouge.

En Colombie-Britannique, il n'y a pas de norme claire.

Description des classes

Classe 1

Les sols ne comportent aucune limitation importante à la production agricole. Ils sont profonds, de bien à imparfaitement drainés, retiennent l'humidité et, à l'état vierge, étaient bien approvisionnés en éléments nutritifs pour les végétaux. Ils sont faciles à gérer et à cultiver. Avec une bonne gestion, leur rendement est moyennement élevé à élevé pour une gamme étendue de grandes cultures.

Classe 2

Les sols présentent des limitations modérées qui restreignent la diversité des cultures ou nécessitent des pratiques de conservation ordinaires. Ils sont profonds et retiennent bien l'humidité. Leurs limitations étant modérées, ils peuvent être gérés et cultivés assez facilement. Avec une bonne gestion, leur rendement va de moyennement élevé à élevé pour une gamme assez étendue de cultures.

Classe 3

Les sols présentent des limitations assez sérieuses qui restreignent la gamme des cultures ou nécessitent des pratiques de conservation spéciales. Les limitations sont plus graves que pour les sols de la classe 2. Elles affectent l'une ou l'autre des pratiques suivantes : moment et facilité du travail du sol, plantation et récolte, choix des cultures et méthodes de conservation. Avec une bonne gestion, les sols ont un rendement allant de passablement à moyennement élevé pour une gamme acceptable de cultures.

Classe 4

Les sols comportent de graves limitations qui restreignent la gamme des cultures ou nécessitent des pratiques de conservation spéciales, ou les deux. Les limitations nuisent sérieusement à l'une ou à plus d'une des pratiques suivantes : moment ou facilité du travail du sol, plantation et récolte, choix des cultures et méthodes de conservation. Les sols ont un rendement allant de faible à passable pour une gamme acceptable de cultures, mais peuvent avoir un rendement élevé pour une culture spécialement adaptée.

Classe 5

Les sols présentent des limitations très sérieuses qui les restreignent à la production de plantes fourragères vivaces, mais peuvent être améliorés. Les limitations sont si graves que les sols ne peuvent pas soutenir de grandes productions végétales annuelles. Les sols peuvent produire des espèces indigènes ou cultivées de plantes fourragères vivaces et peuvent être améliorés au moyen de la machinerie agricole. Les pratiques d'amélioration comprennent notamment le débroussaillement, la culture, l'ensemencement, la fertilisation et la régulation de l'humidité.

Classe 6

Les sols sont uniquement aptes à la culture des plantes fourragères vivaces et ne présentent aucune possibilité d'y réaliser des travaux d'amélioration. Ils comportent une certaine aptitude à la production continue de fourrage pour les animaux de ferme, mais leurs limitations sont si graves qu'il n'est guère pratique de les améliorer au moyen de la machinerie agricole pour diverses raisons : la nature du terrain empêche l'exécution de travaux, les sols ne répondent pas aux travaux d'amélioration ou la saison de pacage est peut-être très courte.

Classe 7

Les sols n'offrent aucune possibilité pour la culture ni pour le pâturage permanent. Les terres pierreuses, d'autres non-sols et les plans d'eau trop petits pour figurer sur une carte font également partie de cette classe.

Classe 0

Sols organiques (non classés dans les classes de possibilités).

Description des sous-classes

« c »

Climat défavorable - Présence d'un climat très défavorable aux productions végétales par opposition à un climat « médian », défini comme ayant des températures suffisamment élevés pendant la saison de croissance pour que les cultures puissent parvenir à la maturité.

« d »

Structure de sol indésirable et/ou faible perméabilité du sol - Sols difficiles à cultiver ou qui absorbent l'eau très lentement ou dont la zone d'enracinement est limitée par d'autres facteurs qu'une nappe phréatique ou du roc solide à faible profondeur.

« e »

Érosion - Sols où les dommages par l'érosion limitent leur utilisation pour l'agriculture. On évalue l'importance des dommages en fonction des pertes de rendement et des difficultés à cultiver des terres ravinées.

« f »

Fertilité faible - Sols peu fertiles qu'il est possible de remettre en valeur grâce au recours judicieux à des engrais et des amendements, ou qu'il est difficile d'améliorer par de quelconques moyens pratiques. Les limitations peuvent s'expliquer par le manque d'éléments nutritifs pour les plantes, la forte acidité ou alcalinité du sol, la faible capacité d'échange, la forte teneur en carbonates ou la présence de composés toxiques.

« i »

Inondations causées par des cours d'eau ou des lacs - Sols exposés aux inondations, lesquelles endommagent les cultures ou imposent des limitations à la culture.

« m »

Manque d'humidité - Les cultures sont affectées par la sécheresse en raison de caractéristiques inhérentes du sol, ce dernier ayant habituellement une faible capacité de rétention d'eau.

« n »

Salinité - Sols possédant un excédent de sels solubles qui nuisent à la croissance des cultures ou restreignent la gamme de cultures possibles.

« p »

Pierrosité - Sols assez pierreux pour nuire au labourage, aux semis et à la récolte.

« r »

Roc solide - Sols où la présence de roc solide près de la surface en restreint l'utilisation pour l'agriculture. La présence de roc solide à plus de 3 pieds de profondeur n'est pas considérée comme nuisible sauf dans le cas des terres irriguées où une couche de sol plus épaisse est souhaitable.

« s »

Il y a deux interprétations à la sous-classe s. Dans le cas des cartes qui datent généralement d'avant 1969, la sous-classe s est employée pour remplacer, individuellement ou collectivement, les sous-classes d, f, m ou n. Sur la plupart des cartes postérieures à 1969, on attribuera la sous-classe d, f, m ou n à un endroit appartenant à une seule sous-classe. La sous-classe s peut aussi être utilisée pour désigner collectivement au moins deux de ces quatre sous-classes.

« t »

Relief - Sols où le relief constitue une limitation à la culture. À la fois l'inclinaison de la pente et la disposition ou la fréquence de pentes en différentes directions font grimper les coûts de production et affectent l'uniformité de la croissance, retardent la maturité des cultures, tout en augmentant les risques d'érosion.

« w »

Surabondance d'eau - Sols où la surabondance d'eau, attribuable à un autre facteur que les crues, constitue une limitation à la culture. Ce surplus d'eau peut résulter d'un drainage insuffisant, de la présence d'une nappe phréatique peu profonde, de l'infiltration ou du ruissellement d'eau provenant des environs.

« x »

Sols présentant une limitation résultant de l'effet cumulatif d'au moins deux désavantages.

Pour obtenir de plus amples détails, prière de consulter l'Inventaire des terres du Canada, Classification des sols selon leurs aptitudes à la production agricole, rapport no 2, 1972.

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